Après une baisse des classes de découvertes en raison du Covid-19, ces dernières reprennent pour le plus grand bonheur des élèves. 93 % des séjours de découverte en maternelle et en primaire ont lieu en France. Et c'est effectivement en France, en Bretagne, à Quiberon, que sont partis les élèves de CM1 et de CM2 de l'école Camille-Claudel de Sainte-Geneviève dans l'Oise. Enfin, tous sauf un !
Des comportements inappropriés depuis plusieurs années
Ce n'est que le 22 mars dernier, quelques semaines avant le départ en classe verte que l'enfant et ses parents ont appris qu'il ne partirait pas. La raison ? Le petit garçon a eu des comportements inappropriés envers ses camarades plusieurs fois : en 2022, il aurait mis un doigt dans les fesses de l'un de ses camarades. Sa maman a expliqué son gestes à Oise hebdo : « Avec un autre garçon, ils ont reproduit une prise japonaise de combat vue dans le dessin animé Naruto. »
Un an plus tard, en 2023, cette fois-ci le petit garçon a mis sa main dans la culotte d'une petite fille ! Cet incident s'est produit dans le bus qui emmenait les enfants à la piscine.
Sa mère explique à Oise Hebdo : « J'avais devant moi la directrice et le psychologue de l'école. La psychologue m'explique que Tom aurait mis la main dans la culotte d'une petite fille sans son consentement, l'année scolaire précédente. Je comprends qu'on parle de son ancienne amoureuse. Elle m'indique que les parents envisagent de porter plainte. (...) Lors d'un second entretien, la psychologue m'a affirmé qu'après discussion avec la jeune fille et ses parents, cette dernière est revenu sur ses dires en expliquant qu'il s'agissait plus d'une découverte entre deux enfants que d'un acte non consenti. »
Pour ses deux comportements inappropriés, le petit garçon a été puni par ses parents.
Des solutions proposées
Avant de décider que le petit garçon ne partirait pas en classe de découverte, des solutions ont été proposées aux parents. Parmi elles, la possibilité que ses derniers accompagnent leur fils et le gère. Mais les deux parents travaillant, ils n'ont pu poser de vacances pour partir en classe verte. Pourtant, des parents avaient adressé des courriers de soutien et sa maman a précisé à Oise Hedbo : « certains ont même précisé que leur enfant pourrait dormir avec le petit garçon. »